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Voyage au Campement "Ecole du 27 février" du 29/10 au 05/11/2005 -

 
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La classe de français
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Voyage du 29-10 au 5-11-05

Voyage du 29 octobre au 5 novembre 2005 au campement de réfugiés "Ecole du 27 février"

Participants : Sdiga Brahim-Dauger, Patricia Gaucher, Sandrine Roumilhac et Alain Dauger

Coût du transport tout inclus, y compris les visas : 600 € par personne - Voyage de Sdiga pris en charge par le CLSPS - frais sur place (dédommagement famille pour nourriture et carburant pour voiture) 150€ chacun.

Limoges Toulouse et retour en voiture particulière garée au parking de l’aéroport - Départ le samedi 29 à 16h30 au lieu de 13h, arrivée Tindouf via Alger vers 22h30 mais personne ne nous attend ... on quitte l’aéroport vers 2h30. Au retour, c’est à Alger que l’attente a été longue, avec 4h de retard. Arrivée vers 20h à Limoges.

Impressions Générales

La situation et l’ambiance dans les campements de réfugiés ne s’améliorent pas, autant que l’on puisse en juger. Les dotations alimentaires sont en baisse et les restrictions sur certains produits de première importance persistent ou s’aggravent. Les médicaments disponibles sont rares, réservés à l’hôpital central et aux antennes médicales. L’impasse politique persiste et la répression féroce exercée par les forces d’occupation marocaines contre les populations sahraouies des territoires occupés est largement commentée. L’inquiétude est perceptible et la colère s’aggrave. Les visites et les retrouvailles familiales sous le contrôle de l’ONU, bloquées depuis un an par l’intransigeance marocaine, n’ont pas encore repris.

Bilan de l’accueil 2005

Nous avons retrouvé les enfants à l’école, dans la rue et en famille. Ils nous ont reçus chaleureusement et ont demandé des nouvelles de leurs familles d’accueil. Ils suivent tous assidûment la classe, sauf la petite AMMA KASSEM qui faisait initialement partie du groupe et qui a passé plusieurs mois en Espagne cette année, pour raisons de santé. Elle a décidé, à la demande de sa mère de quitter la classe de français.

Nous avons également rencontré une douzaine de mamans qui nous ont confirmé que les enfants étaient très heureux de leurs vacances en Limousin. Simplement deux ombres au tableau : quelques enfants, filles, sont revenus avec des poux ..., et plusieurs sacs de bagages n’ont pas résisté au voyage. Beaucoup sont arrivés éclatés et d’autres ont été perdus.

Classe de français

L’enseignement se poursuit normalement. Le matin (4h) il a lieu en français et l’après midi (2,5h) en langue arabe, avec deux enseignants différents : AZIZ le matin et SEDDIKI le soir. Les programmes ont été discutés et précisés.

Quelques travaux de réfection ou d’amélioration sont nécessaires dans la salle de classe : reprise du sol défectueux, branchement électrique, réparation des fenêtres.

Enfin, la salle de classe qui est adjacente au groupe scolaire n’y est pour autant pas intégrée. Des travaux sont prévus pour agrandir la cour de récréation actuelle et incorporer ainsi la classe de français au groupe primaire.

Projet d’enseignement

Au delà de la classe de français, nous sommes de plus en plus sollicités pour aider les jeunes collégiens scolarisés en Algérie dont la principale cause d’échec est leur faible niveau en langue française. Notre réponse s’inscrit à deux niveaux :
-  d’une part, nous assurerons le salaire d’un enseignant de français pour délivrer des cours de mise à niveau à l’attention des jeunes collégiens pendant leur présence dans le camp au cours de leurs vacances d’été, en juillet et aoùt
-  d’autre part, nous organisons dès janvier 2006 des cours de français pour les élèves des deux dernières années d’enseignement primaire du groupe scolaire de l’"Ecole du 27 février", à raison de deux à trois heures par semaine et par classe.

Cette demande pressante s’ajoute à celle d’un certain nombre d’adultes qui désirent aussi, pour des raisons professionnelles ou personnelles, se perfectionner en français. Cela met en évidence la carence en personnels compétents et la nécessité de former ou perfectionner des enseignants ou répétiteurs francophones.

Coopératives artisanales

Le produit des ventes de bijoux et de tapis locaux effectués pour le compte des coopératives du "27 février" et du "quartier n°4" a été remis aux responsables concernés, soldant l’ensemble des opérations antérieures. Un nouveau lot de bijoux a été pris en charge et cette fois un acompte conséquent a pu être versé par le CLSPS.

 
Publié le jeudi 24 novembre 2005
Mis à jour le mardi 26 septembre 2006
par Alain

 
 
 
 
Publié le mardi 26 septembre 2006 par catie
 
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  Mis à jour le dimanche 16 mars 2008